Une île de sable de plus de 120km. Une autoroute sur la plage. Des dingos en liberté. Une épave de navire qui repose directement sur la plage. Des communautés aborigènes qui gouvernent l'île. Voilà ce que nous offre Fraser Island au large des côtes australiennes.
Pour débuter la journée, nous avions environ une heure à faire en traversier. Les déplacements sur Fraser Island ne se font que par véhicules tout-terrain. Nous avons vite compris pourquoi en mettant les pieds sur l'île entièrement recouverte de sable. Les quelques rares chemins praticables sont également faits de sable. Notre navette pour la journée est un genre d'autobus modifié avec la traction aux 4 roues - qui sont surdimensionnées!
L'île possède une population d'environ 320 dingos. Une espèce de chien sauvage qui a été introduite il y a des milliers d'années par des communautés aborigènes venant de l'Asie au Nord. Nous n'avons pas tardé à voir un spécimen de plus près. L'animal est passé tout près de notre bus.
Après plus d'une heure de transport dans les sentiers sablonneux, nous sommes arrivés dans un petit complexe hôtelier où l'on nous a servi un buffet froid. Le repas était "coussi coussa"... mais bon... nous étions affâmés et nous avons mangé comme des ogres. Petit fait notable, les quelques rares complexes d'hébergement sur l'île sont entourés de clôtures électriques et d'accès à l'épreuve des dingos qui se montrent hostiles face aux humains.
"If you turn your back on a Dingo... you're food!" Nous disait notre guide.
L'après-midi, nous avons roulé quelques kilomètres sur l'autoroute de sable. Nous avons visité l'épave du Maheno. Un navire qui s'est abîmé sur la plage alors qu'il se faisait remorqué. Une tempête s'était levée et le câble qui le reliait au navire-remorque s'est rompu.
Sur le chemin du retour, nous sommes également aller nous baigner dans l'un des lacs qui se trouve sur l'île.
Nous étions à moins d'une heure de remonter sur le traversier lorsque l'autobus qui nous conduisait à fait une crevaison. La roue était profondément enfoncée dans le sable et il a fallut près de deux heures pour chausser l'autobus avec le pneu de secours. Le temps ayant passé et la marée ne permettant plus notre embarquement à l'endroit prévu, nous avons dû rebrousser chemin jusqu'au complexe hôtelier où on nous a servi un repas chaud pendant que la compagnie s'acharnait à trouver une façon de nous ramener. Les instructions sont venues peu de temps après: Il fallait rouler 30 kilomètres plus au Sud et rejoindre un autre port situé en eaux plus profondes. Rouler à 80 km/h sur une plage en pleine nuit... voilà une expérience en soit!
Malgré les incidents, nous avons été très bien pris en charge et nous avons pu profité pleinement de notre journée... avec quelques heures d'extra à la fin :)